Elle avait beau essayer, elle n’arrivait vraiment pas à trouver le sommeil. Si elle pouvait s’endormir sans que ces fichus images ne lui reviennent. Elles passaient en boucle dans sa tête. Elle était dans la salle de jeux du service pédiatrique avec tous les enfants qui avaient eu le droit de sortir de leurs chambres, elle jouait avec eux comme à son habitude, oui elle adorait cela. C’était une grande enfant, comme elle n’avait pas vraiment eu l’enfance des autres elle essayait de la rattraper. Et surtout elle voulait embellir la vie des petits patients qu’elle avait l’habitude d’appeler les « stroumphfs ». Elle les faisait rire, chanter, jouer, elle essayait de les rendre un tant soit peu heureux, ou du moins autant qu’on le peut quand on est patient au service pédiatrique d’un hôpital.
Donc elle était dans cette pièce qu’elle aimait beaucoup, elle était avec deux petites filles adorables. Seulement son téléphone sonna, elle décrocha en allant s’isoler loin du bruit causé par les rires et les jeux des enfants. Mais quand elle sortit elle tomba nez à nez avec un pistolet pointé sur elle. Elle s’arrêta net à la vue du pistolet pointer sur son front. Au bout du bras qui tenait le pistolet il y avait un homme qui ne semblait pas des plus chaleureux. Son téléphone tomba et elle put entendre la voix de sa mère qui l’appelait. L’homme armé la força à reculer et retourner dans la pièce remplit d’enfants. Il lui demanda où était le docteur Shepherd, C’était son premier jour ici et elle n’en savait rien, elle savait que c’était le chef à ce moment-là et qu’il était sans doute dans son bureau mais c’est tout. L’homme partit après lui avoir posé une petite série de questions, laissant Alexis terrorisée avec des enfants traumatisés.
C’était ces images qui ne cessaient de tourner dans sa tête et qui lui faisaient perdre le sommeil. Oui, vous devez vous dire « pff c’est rien ça » mais quand vous vous retrouvez avec une arme pointée sur votre tête alors que vous n’était ici que depuis peu, croyez-le c’est traumatisant. Elle se leva, de toute façon il n’y avait rien à faire, elle n’arrivait vraisemblablement pas à dormir. Sa garde commençait dans 3 heures, elle avait donc le temps d’aller courir un peu pour se changer les idées. Elle enfila donc le premier jogging qui lui tomba sous la main et le premier tee-shirt aussi et sortit courir un peu dans le parc pas loin de chez elle. Après une bonne demi-heure de course elle rentra chez elle prendre une douche et enfila un jeans et un débardeur par-dessus une veste et son manteau, elle prit ses clés, son sac à main et son portable, enfila ses bottines à talon et sortit, elle avait décidé d’aller à l’hôpital plus tôt, de toute façon elle n’avait rien de mieux à faire.
Une fois arrivé sur son lieu de travail elle alla se changer dans les vestiaires déserts et partie se servir un café. Depuis son entrée en fac de médecine elle était devenue comme tous les autres chirurgiens, accro à la caféine. Alors qu’avant elle se refusait de boire ne serait-ce qu’une goutte de café car c’était la boisson que son père buvait tout le temps et elle ne voulait pas lui ressembler, et encore moins qu’il pense qu’elle aimait les mêmes choses que lui. Mais dans son métier elle se devait de rester éveillée et en forme de longues heures, donc la caféine l’aidait à tenir bien qu’elle soit hyper active. Elle prit son gobelet de café et monta sur le toit, pour être un peu au calme. Ce qui lui aurait fallu c’était quelqu’un à qui parler, mais bon la plupart des docteurs ainsi que les autres membres du personnel et certains patients ici étaient dans le même cas qu’elle surement. Et ce n’était pas un sujet facile à aborder, tous les journaux en parlaient, ce qui était dur de faire oublier à ceux qui avaient vécu ce traumatisme. Surtout que deux résidents avaient perdu la vie dans cette fusillade. Elle s’accouda à la rambarde au bord du toit et but une gorgée de café avant de fixer l’horizon le regard vide, en pensant qu’elle avait encore près de deux heures et demis à passer avant de commencer à bosser.

Edit Teddy : /!\ Attention aux Fautes ! /!\ (j’ai du corriger un bon paquet de fautes. Fait attention aux accords du pluriel, mais aussi au ais/é et er/é tu les confonds souvent Relis ton texte avant de le poster, et passe le au moins une fois sur Word si tu ne le fais pas. Sinon demande de l’aide ^^)

Je suis prêt! Pourquoi le Dr. Robbins fait toujours ça depuis la fusillade! Elle refuse que j’opère un cas banal sous prétexte et je cite, que je dois « reposer mon corps et mon esprit ». Mais c’est la chose la plus ridicule que j’ai jamais entendu! Ça fait deux mois de cela et je suis totalement guéri. La preuve, le Chef me laissait toujours travailler. Bon d’accord, la psy lui a dit que je devais prendre ça relaxe et ne pas trop forcer les choses, mais je suis Alex Karev, j’en est vue d’autres!

J’étais sortie du bloc avec fureur. Je n’allais tout de même pas perdre mon temps à regarder les autres faire MON opération de routine. Après tout, c’est moi qui l’ai diagnostiqué le petit en jouant à quatre pattes avec son automobile qui allume et ces trois amis imaginaires! C’était donc MON opération et il faut que le Dr. Robbins m’écarte de l’intervention à la dernière minute! Il fallait donc que je sorte prendre l’air ou sinon ça allait mal finir. Je me suis donc dirigé d’un pas colérique vers les ascenseurs : tous sur-utilisés! Quelle chance! Sans vraiment y penser, je pris les escaliers qui montent vers le toit. Ce n’est qu’arrivé en haut que je m’aperçu de l’endroit où j’avais atterris. Et puis après, au moins je vais être seul! J’ai donc poussé la porte et le vent frais me fouetta instantanément. Je refermai la porte derrière moi en rageant de colère puis je commençai à tourner en ronds, en restant près de la porte. En sentant la fraîcheur du vent, j’avais compris que j’avais peut-être agis de manière excessive, après tout, le Dr. Robbins voulait uniquement prendre soin de moi et… Pourquoi je devrais me calmer! Elle est injuste, je ne suis pas son bébé!

Ne sachant plus si je devais rester ici ou redescendre et retourner au bloc, je m’assis contre la porte. En levant les yeux, j’aperçu une silhouette au loin. Il y a quelqu’un d’autre sur le toit? À cette heure? Je fis comme si de rien n’était n’ayant aucunement le goût de parler de ce qui me mettait hors de moi. Surtout que j’avais raison, c’était le Dr. Robbins qui avait tort de me surprotéger! Comme si j’avais besoin de ça! Les bras croiser, les jambes également, je ressemblais probablement à un enfant qui boude parce qu’il n’avait pas eu ce qu’il voulait. Pourtant ça n’avait rien de capricieux, je voulais juste que…

La silhouette a bougée? Je pouvais voir très clairement qu’il s’agissait d’une femme à cause de ces longs cheveux légèrement frisées. Elle semblait plongée dans des réflexions profondes, ça ou elle avait adopté la même stratégie que moi, m’éviter totalement. Surtout que comme elle était là avant moi, elle avait dû entendre mon arrivée fracassante. J’étais soudainement curieux de savoir qui était ma collègue de toit. Surtout que de l’angle, de l’éclairage et de la distance où j’étais (elle était de dos en plus), j’aurais pu jurer que c’était Izzie. Pas question que je lui parle alors! Mais, c’est tentant… si jamais c’était elle… J’étais d’humeur à lui faire une belle crise après tout. Ok, alors je me lève, je prends une chance. Dans le pire des scénarios, il y a le ciment froid pour amortir ma chute! Je m’étais donc lever et je progressais vers elle d’un pas calme (autant garder mon explosion pour quand je serais à côté d’elle). Plus j’approchais et plus je réalisais que ce n’étais pas elle. Que faire? Poursuivre ou battre en retraite? Bah, tant qu’à être seul et se morfondre comme un débile, autant le faire à deux. Me voici à destination. Au lieu de l’aborder, je me mis fixer ce qu’elle regardait avec tant d’insistance puis, je me retournais pour regarder son visage. Non, une pure inconnue. Mais une inconnue qui travaille ici. Petit coup d’œil rapide sur le nom brodé sur son uniforme. Alexis? Encore une! Je me demande bien qui a copié sur qui. Lexie semble plus vieille en tout cas… Je crois que j’ai trouvé ma coupable.

-Hey, salut…

Je ne me rappelle pas avoir crié pourtant en sortant du bloc. J’avais la voix un peu enroué! Et dire que je croyais avoir gardé ma dignité en faisant ma colère au Dr. Robbins. Elle a raison de me prendre pour un enfant finalement…

-Toi aussi tu trouves ça injuste…

Je m’étais retourné pour regarder l’horizon un peu. Il me faudrait un café moi aussi!

Elle était beaucoup trop perdue dans ses pensées pour prêter attention au raffut qui se tient derrière elle. Elle n’avait pas accordé la moindre attention à la porte qui claqua derrière elle, ni même au docteur qui était entré sur le toit mécontent, d’ailleurs c’était lui qui avait fait claqué la porte. Elle but une gorgée de café toujours en fixant l’horizon en pensant qu’elle devait assuré aujourd’hui. Oui si elle assuré aujourd’hui ça lui permettrai surement d’oublié un instant tout ça, et puis si elle s’épuisé, peut être que ce soir elle pourrait dormir, enfin, oui c’était une bonne idée. Donc aujourd’hui elle devait courir de partout et pas trop abusé sur le café. Même tien ne pas du tout en prendre ! Elle plongea son regard dans celui qu’elle avait à la main, elle ne devait pas en boire…Alors qu’es ce qu’elle pourrait bien faire de celui-là ? Elle n’allait tout de même pas le jeter, ce serai gaspillé.

Elle sursauta quand un homme lui parla. Celui à qui elle n’avait pas fait attention. Elle posa ses yeux vert sur l’homme qui la salua et lui souria.

Elle le regarda de la tête au pied. Il était de taille moyenne, brun avec les yeux marron, il semblé être mystérieux, un peu ténébreux. A la vue de son pyjama bleu claire il était médecin aussi, comme elle. Mais vue qu’elle ne l’avait jamais vue il n’était surement pas interne, surement résident. Mais pourquoi il venait lui parlé ? Sans doute par ce qu’il s’ennuyait, peut-être qu’il était arrivé en avance comme elle.

Elle le regarda d’un air interrogatif quand il lui demanda si elle aussi elle trouvé ça injuste. Mais de quoi parlait-il ? Elle trouvé tellement de choses injuste ici-bas. Au début elle ne savait pas trop quoi répondre, après tout c’est un résident, elle lui devait donc le respect et tout ce qui va avec. Mais non après tout pourquoi elle devrait ne pas être naturelle ? Lui répondre normalement.

Elle le regarda à nouveau puis regarda son café. Vu qu’elle n’allait pas le boire peut être que lui aller le faire, alors pourquoi ne pas le lui donner. Elle lui tendit son café en souriant

Être ainsi sur le rebord du toit offrait non seulement une vue exceptionnelle de la ville de Seattle, mais aussi une brise constante qui rafraîchissait mon esprit. Si j’avais su avant que ce lieu pouvait me calmer aussi vite, j’y serais monté dès le premier jour de mon internat. En plus, on y trouvait des gens forts intéressants! Je ne connaissais pas cette Alexis mais j’avais le pressentiment que cette rencontre ne serait pas la dernière. J’avais détourné mon regard d’elle pour scruter l’horizon depuis un moment déjà. Elle m’avait demandé ce qu’elle devait trouver injuste. Mon commentaire n’avait pas été des plus précis, je dois l’avouer. Surtout qu’elle ignorait ce qui venait de m’arriver. Alors comment aurait-elle pu savoir! Ainsi, sans la regarder, je me mis à lui expliquer du mieux que je pouvais :

-Il y a des évènements dans la vie qui son hors de notre contrôle. Même si on fait tout les efforts du monde pour essayer de les surmonter, on n’y arrive jamais vraiment totalement… C’est très injuste…

J’avais généralisé, mais en fait, ce commentaire résumait ce qui m’arrivait en ce moment. J’avais la désagréable impression que j’avais perdu le contrôle de ma vie, de mon métier. Que tout ce que je faisais ne menait à rien et que même si je tentais de convaincre tout ceux qui m’entours que j’allais bien, ça ne fonctionnait pas réellement. Ma crise de tout à l’heure n’avait été que le début de ma frustration. Si les choses continuaient à dégénérer de la sorte, j’allais finir par réellement craquer et… Oh, elle se présente! Je ramenai mon regard foncé sur elle. Alexis semblait plutôt mal à l’aise à côté de moi. Je ne suis pas si intimidant que ça pourtant! Il va falloir que j’arrange ça sinon elle va vouloir m’éviter pour le restant de ses jours. Elle était une interne… J’aurais du m’en douter… C’est toujours très intéressant de « terroriser » les internes… mais pas aujourd’hui. De toute façon, j’ai tout mon temps! Elle me donne son café? Elle est télépathe ou quoi? Je lui pris son gobelet sans hésitation et j’en bu une gorgée.

-Tu mets du sucre? Je le bois noir.

Cela ne m’empêcha pas de le finir presque d’un coup tout en lui tendant ma main droite pour une poignée de main solennelle. Après avoir avalé le liquide tiède je me présentai à mon tour :

-Alex Karev, résident en pédiatrie, enchanté de te connaître Alexis.

Je me suis presque trompé de nom. Peut-être est-ce la terminaison en « i » ou parce que je suis vraiment trop distrait, mais j’avais presque dit Izzie à la place d’Alexis. Il y avait aussi la possibilité qu’elle a mis de la drogue dans le café mais d’après sa mine triste je pourrais parier qu’elle ne se sens pas assez en forme pour me faire un coup pareille. Toujours en la regardant dans les yeux, je finis les dernières goûtes du café avant de lui dire :

-Alors, comment se passe ton internat à date? Tu n’as pas trop fait de gaffes?

Non pas que cela m’intéressait, mais juste que si elle était effectivement nouvelle ici, elle avait dû être engagé peu de temps avant ou après la fusillade. Et dans un premier cas, les choses auraient pu être beaucoup plus pénibles pour elle. Oui, j’ai le souci de mes petits internes adorés!

Alexis l’écouta parlé les yeux dans le vague. Il n’avait pas tort, certains évènements arrivaient injustement. Comme par exemple cette fusillade, cet homme en proie au désespoir avait abattu des innocents, en avait menacé des docteurs juste par ce qu’ils étaient médecin. Et tout ça pourquoi ? A cause d’une décision prise par leurs supérieurs ? Le pire c’était qu’Alexis avait était menacé par cet homme alors qu’elle ne savait rien, elle était là depuis peu et avait eu vent de l’histoire plus tard. Et bien qu’elle fut touché par cette histoire, elle avait quand même de la rancœur pour cet homme malheureux de lui avoir fait vivre ça a elle est à tous les autres personnes dans l’hôpital. Ça pour être injuste, c’était vraiment injuste. En ce qui concernait le faite de surmonté ces épreuves, il avait encore une fois raison… Même un bon psychologue ne pouvait pas totalement nous guérir de tout… Chaque traumatisme nous marque a vie et même si on les enfouit au plus profond de nous, un jour les démons de notre cœur remonte et là tout est a recommencé. C’est un peu comme si la vie voulait nous construire et un jour nous teste pour voir si on est solide ou non ? Si on est solide on se relève vite…Si non… On a plus de mal voir même des fois on ne se relève pas.

Elle le regarda boire le café qu’elle lui avait donné. Apparemment, elle avait bien fait de le lui donné il semblé le boire à cœur joie. Elle n’eut pas le temps de lui dire qu’elle le buvait noir aussi avec une légère touche de sucre qu’il l’avait déjà englouti. Du coup elle répondit en souriant

Elle lui sera la main quand il la lui tendit en se présentant. Quand il lui annonça qui il était, elle se tourna pour se mettre dos à la barrière et resta silencieuse un instant. Elle ne savait pas quoi dire, il était résident dans le service dont elle rêvé, il travailler avec la déesse de la pédiatrie tous les jours. En fait il était ce qu’elle rêver de devenir, et en plus ils avaient presque le même prénom. Elle lui offrit un de ses sourires un peu charmeurs dont elle avait le secret.

Elle soupira quand il lui demanda si elle n’avait pas fait trop de gaffes. Non jusque-là pas trop, elle n’avait perdu que deux patient, mais vue son état de fatigue si elle opéré maintenant la tout de suite elle ferai n’importe quoi à tous les coups. Et puis Izzie était plutôt cool, elle n’était pas trop tyrannique bien qu’un peu sévère c’était pour le bien de ca carrière. Elle ferma un instant les yeux puis le regarda

Elle s’étira et bailla.

Elle soupira et le regarda, se demandant lui comment c’était passé son internat, il avait était bon interne ? Qui avait-il eu comme mentor ? Qui lui avait fait aimer la pédiatrie ? Et d’abord pourquoi la pédiatrie ? En général les hommes choisissait tout sauf la pédiatrie, mais lui non… Après tout peut être que c’était le genre d’homme qui se forge une carapace à l’extérieur mais qui est complétement différent au travail, comme beaucoup de chirurgien.

Alors comme ça, son plus grand rêve était la pédiatrie? Ça ne m’étonne pas, beaucoup croit que c’est leur place. Mais, bien peu tolère cette spécialité. Pourquoi? Ben, parce qu’il faut être très fort mais en même temps très doux. Il faut savoir être neutre devant la douleur de nos jeunes patients et très ouverts d’esprit. Il faut savoir écouter, avoir le sens de l’observation et être très imaginatifs. Être pédiatre n’est pas un travail basé sur des canevas et des règles. Contrairement à beaucoup de disciplines de la chirurgie où pour tel cas il faut faire tel ou tel geste, la pédiatrie n’est pas comme ça. Bref, si elle veut en être, tant mieux. Mais, il lui arrivera peut-être un jour de rencontrer un mur et de ne pas en voir le moyen de le surmonter. Elle sera alors tenter de changer de spécialité pour aller vers quelque chose de plus facile. Mais les vrais pédiatres nés trouve la solution et ne se laisse pas décourager, aussi imposant et immuable puise être ce mur! Je la regardai très attentivement. Je la trouvais très intrigante! Autant dans ses réactions que dans ses paroles. On aurait dit que quelque chose d’important la tourmentait et ma curiosité en avait été réveillée. Qu’est-ce que cachait cette femme? Pourquoi ce sourire mystérieux et séducteur à l’instant? Voyait-elle en moi un rival à écarter rapidement de son chemin ou quelqu’un à qui s’accrocher pour monter en grade. Dans les deux cas, il ne faudrait pas qu’elle néglige le facteur suivant : je ne me laisse pas faire aussi facilement… Pour m’atteindre, il faut être très persuasif… ou avoir une arme chargée dans les mains…

Ensuite, il se passa un truc qui me paralysa presque instantanément. Elle commença à me parler de ces débuts et elle évoqua les deux mois avec tristesse, donc elle avait dû être présente au Seattle Grace lors de la fusillade. Mais ce qui me fit mal fut qu’elle évoqua Izzie. Aoutch, je ne mis attendait vraiment pas. Elle parlait d’elle avec admiration pendant que je réfutais intérieurement chacun des commentaires positifs qu’elle lui faisait. Le Dr Stevens est super, mais elle est aussi lâche et menteuse. Oui, elle est gentille mais elle n’hésite pas à vous planter un poignard dans le dos! J’avais froncé les sourcils tout en m’imaginant la scène. Izzie qui attrape un couteau et l’enfonce entre mes deux omoplates. J’en avais des frissons. Elle parla ensuite de sa mine qui pourrait fort bien fâcher le Dr. Stevens. Sans vraiment réfléchir à mes gestes, je déposai le gobelet vide sur le rebord du toit et je levai ma main droite en direction du visage de l’interne de ma « femme ». Dans un mouvement doux, je replaçais quelques mèches rebelles qui parsemaient son visage. Si j’avais réfléchis avant de faire ça, je n’aurais probablement pas eu l’air aussi inquiet. Comme je l’ai dit plus tôt, j’ai à cœur le bonheur de mes petits internes, alors quel importance si une certain madame Karev nous surprends sur le toit!

-Non, pas mort vivant… médecin! Tu as la tête d’un médecin après douze heures de bloc ou un 72h sans dormir! C’est juste normal, tu vas t’y faire!

Je lui souris et tournais la tête vers la porte donnant accès au toit. Pourquoi tu n’es pas arrivé à ce moment là toi! Faut-il que je l’embrasse pour que tu débarques en courant? Non, je ne dois pas faire ça à une interne innocente… quoique si elle est consentante... J’oubliai bien rapidement mon plan diabolique, de toute façon Izzie n’était probablement pas prêt d’arriver. Si ça se trouve, elle ne savait même pas qu’Alexis était ici. Alors, autant changé immédiatement de stratégie. Retenant un soupire, je m’assis sur le rebord du toit juste à côté du gobelet solitaire et je relevais mes yeux sur l’interne.

-Si tu sais déjà où tu t’en va, c’est super! Mais, tu ne dois pas écarter les autres possibilités de vue. Moi, au départ, je voulais tout sauf pédiatrie. À vrai dire, je n’avais même pas ce mot en tête. Et puis, j’ai rencontrés des gens qui m’ont fait changé d’avis et qui on cru en moi et puis voilà! Tu as devant toi un gars débile qui a laissé les autres choisir pour lui… mais qui est incroyablement heureux du résultat!

Un autre petit sourire. Non, je n’essaie pas de lui dire ce qu’elle veut entendre, je veux vraiment lui donner un conseil. La meilleure façon de sympathiser avec un inconnu c’est de commencer par parler et développer un point commun, non? De toute façon, on a le temps et même si a force de parler avec elle je finis par la retarder et que Izzie s’énerve bel et bien, ce n’est pas bien grave… Après tout, ce n’est pas comme si ma chère femme avait son mot à dire dans ce que je faisais!

Elle se demanda pourquoi il eut comme un frisson. Et une drôle de réaction quand elle parla de sa résidente. Peut-être qu’il la connaissait ? Enfin ce n’est pas ces affaires même si sa l’intrigué un peu elle préféra ne pas s’en mêlé. Sa résidente avait le droit d’avoir une vie privée après tout. Elle le regarda un peu surprise de son geste. Il dégagea quelques mèches blondes qui avaient décidée de se rebeller et d’assaillir son visage. Elle rougit même très légèrement suite au geste du jeune homme mais rien de trop conséquent ni même très visible.

Elle souria a ses paroles, c’est vrai qu’elle devait prendre l’habitude de ne pas dormir mais là c’était différent. Elle avait fait deux gardes de suite et son jour de congé qui devait servir à ce reposé elle avait passé son temps a tourné et retourné dans son lit sans pouvoir fermé l’œil. Enfin normalement ce soir elle pourrait dormir un peu vue qu’elle aller s’épuisé a la tâche et pas boire une seule goute de café.

Elle suivit son regard et vit qu’il tombé sur la porte qui donné accès au toit, curieux, pourquoi il le fixé ainsi ? Il voulait partir ? Si c’était le cas il n’avait cas le dire ça ne posé pas de problème a Alexis. Ou peut-être qu’il attendait quelqu’un… ou quelque chose. Peut-être qu’il espéré qu’a tout moment quelqu’un arrive en courant et ne les prévienne d’un gros cas urgents a traité. Non pas possible personne ne montait sur le toit pour prévenir d’un cas. Surtout que très peu de personne montée ici, la preuve là ils étaient que tous les deux. Elle le regarda s’assoir sur la barrière a côté de son gobelet, et ria a ses paroles, non pas qu’elle se moqué de lui non pas du tout, juste qu’elle aimé la façon dont il parlé de lui.

Elle souria par la suite, elle-même avait était dans son cas, son père avait longtemps choisi pour elle, il lui avait dicté chaque pas qu’elle devait faire, c’était limite s’il ne lui disait pas quand elle avait le droit de respiré ou non, quand elle avait le droit de cligné des paupières et autres chose vitale a l’être humain. Mais maintenant c’était fini le temps où elle se laissé dicté sa conduite, elle avait mis tout l’espace qu’elle pouvait entre elle est son père et lui avait imposé le choix de carrière qu’elle voulait. Et elle était prête à le recevoir s’il venait jusqu’ici pour lui faire à nouveau la moral

De plus en plus intéressante cette fille. Et dire que j’étais tombé sur elle sur le toit et non pas dans mon service. Pourquoi? Qui l’empêchait d’approcher de la pédiatrie si elle en rêvait à ce point? Elle avait comme résidente ma charmante petite femme et si mes souvenirs sont exacts, elle travaillait en obstétrique. Donc, Alexis était coincé là! Est-ce que je dois en rire ou réagir? En faites, j’aurais bien fait un peu des deux mais l’interne n’aurait peut-être pas compris mon attitude. Après tout, les quelques petits gestes que je venais de faire avait énormément attiré son attention, plus que je ne l’aurais cru. Et puis, ça façon de parler, c’est presque comme si elle cherchait la rébellion. Voilà une attitude que j’ai toujours appréciée chez les autres et que j’encouragerai bien… Si je vole l’interne d’Izzie et que je l’emmène le temps d’une journée en pédiatrie, ça ne ferrait de mal à personne, non? Dans le pire des cas, deux ou trois personnes seraient en colère contre moi mais ça n’a aucune importance, je fais ce que je veux. Encore plus intrigué par Alexis qu’à mon arrivée, je l’invitai à s’assoir à côté de moi. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle relaxe! Je la sentais hyper stressés et tendue alors que moi, j’avais déjà oublié pourquoi j’avais fuit le bloc opératoire. Alors que j’y pensai, mon bipper sonna. Ayant un cœur moi, je regardai le message mais lorsque j’aperçu le nom du Dr. Robbins, j’éteins cet invention de malheur. Comme ça j’allais avoir la paix quelques instants pour mieux crier contre mon titulaire ensuite. Je fis signe à Alexis que tout allait bien avant de lui dire :

-Tu sais, je te verrais bien en pédiatrie après tout. Il faudrait que tu viennes nous voir quelques fois parce que je connais tous les internes de mon service et si tu étais venu y travailler, je l’aurais su. Les « stroumphfs » seront enchantés de te voir, j’en suis sur!

Autant l’encourager un peu. Je sais qu’elle est encore jeune et qu’elle doit faire des expériences avant de prendre sa décision finale, mais si elle est vraiment motivé comme elle le prétend, alors tant mieux pour nous tous. Je la regardai droit dans les yeux avec un petit sourire amical. J’avais vraiment radicalement changé d’attitude. Après tout, la petite interne n’avait rien fait et je ne devais pas déverser mes frustrations sur elle, ça aurait été frappé une personne à terre et sans défenses. Et même si ma gentillesse n’était pas des plus réelle et honnête, je ne voulais pas faire mauvaise impression devant elle, surtout si elle finit par nous rejoindre dans le département. Lorsqu’elle ferra parti de mon équipe, j’aurais tout le loisir de la tyranniser un peu. Pour le moment, autant rester positif pour une fois.

-Ah, au fait, qu’est-ce que tu fais sur le toit? Je n’ai pas tendance à me mêler de la vie des autres mais si tu as des envies suicidaires, autant que je sois au courant maintenant!

J’avais ris. Oui, je ris de mes propres blagues, mais c’est surtout à voir sa tête. On aurait vraiment dit qu’elle était découragé de la vie alors autant prévenir les nouveaux scandales au Seattle Grace, même si les médias ne demanderaient que cela! Je vais peut-être même passer pour un héros si je préviens une nouvelle mort d’un de mes collègues. Non mais, notre lien devient plus clair, nos passions sont pour le moment communes alors si elle veut se tuer et que je n’ai fait que la retarder en débarquant sur le toit, ça serait dommage quand même. De plus, j’avais finis par me convaincre que personne ne viendrait, malgré mon bipper, malgré mes prières intérieures pour qu’Izzie apparaisse comme par enchantement et que je puisse passer ma colère sur elle. Donc, il n’y aurait que moi pour venir en aide à la jeune Alexis, futur obstétricienne si les choses vont mal et futur pédiatre si son rêve se réalise. Si je n’ai pas le mérite de prévenir son suicide, au moins je vais avoir celui d’avoir contribué à orienter sa carrière. Un diamant brut. Elle n’est pour l’instant qu’un diamant brut. En autant qu’elle ne vient pas me voler mes cas un jour… Mais ça, c’est une autre histoire. Pour le moment, elle est encore « fréquentable » et elle ne me marche pas encore sur les pieds. Un petit diamant brut, tout simplement!

Alexis regarda le jeune homme et s’installât a coter de lui sur la rembarre comme il l’avait invité à le faire. D’abord elle regarda le ciel, pour une fois il fessait presque beau à Seattle, oui presque, il y avait un ciel a peut prêt bleu, avec de gros nuage cotonneux qui passé paresseusement dans le ciel. Ca changé vraiment de la Floride, où il fessait toujours beau et chaud. Oui vraiment le changement de climat avait était un choc au début pour la blonde, mais maintenant elle avait autre chose a pensé que la pluie et le beau temps. Elle regarda le résident quand son bipper se fit entendre. Elle se demanda pourquoi il arrêta le message, pourquoi ne courrait-il pas vers son urgence ? Il allait laisser un enfant mourir comme ça ? Non pas possible il n’était surement pas comme ça.

Elle le regarda et lui souria quand il lui dit qu’il la verrai bien en pédiatrie. En fait avant elle y aller souvent, c’est vrai elle y aller surement quand il mangé ou était au bloc, mais depuis la fusillade elle se tuer tellement au travail qu’elle ne prenait plus le temps d’y aller. Elle soupira doucement et lui répondit d’un ton neutre :

Elle regarda quelque seconde le ciel puis à nouveau le brun.

Elle fut surprise quand il lui demanda si elle compté se suicidé. Puis elle explosa de rire, elle n’avait jamais était suicidaire, elle n’y avait jamais pensé, et puis elle était chirurgienne, elle sauvait des vies ce n’était pas pour mettre fin a la sienne. Surtout pas avant d’avoir terminé son internat et d’être devenue pédiatre. Elle le regarda avec un grand sourire, elle ne s’avait pas trop pourquoi elle était sur le toit surement pour pouvoir être au calme avant le début de sa garde…En obstétrie… Elle était un peu bloqué la bas. Pas qu’elle n’aimé pas ce service juste qu’elle aurai aimé avoir mieux, mais c’est comme cela et elle fessait naitre des bébés c’était quand même beau.

Elle soupira un peu en pensant à ça. Puis s’osa a demandé pourquoi lui était sur ce toit.

Elle ria

Demandât-elle en le regardant

Elle venait souvent en pédiatrie avant la fusillade? Ah, je comprends, elle a du croiser l’homme là et ça l’a un peu effrayé. Elle n’ose plus trop si aventurer parce que le souvenir est encore récent dans sa mémoire. Elle devra pourtant mettre les évènements malheureux de côté et y voir du positif si elle espérait un jour devenir pédiatre au SGMH. Si elle se sent mal et à peur de marcher dans les couloirs de la pédiatrie à l’avenir, ça ne l’aidera pas. Elle ne sera pas toujours escortée… même si j’aimerais bien. Il faut bien que quelqu’un lui fasse faire une visite guidée officielle et je pourrais fort bien me sacrifier après tout. Je ne suis pas si méchant que ça avec les internes!

Bon sang, ce qu’elle est stressée! Si mon bipper sonne et que je n’y réponds pas, c’est qu’il n’y a rien de grave à l’horizon. Je sais ce que je fais. Et puis de toute façon, le Dr. Robbins semble tellement savoir ce qu’elle fait qu’elle n’a pas besoin de moi. Alors pourquoi maintenant ça changerait? Non, elle me cherche partout dans les couloirs et comme elle ne me trouve pas, elle essai sur mon bipper. Pas question que je revienne vers elle en rampant alors que la colère en moi n’était pas encore passé. Que ce soit important ou non, apprenez à vivre sans moi! Je sais que je suis tellement indispensable mais je suis avec une interne là, je n’ai pas le temps de rejoindre Arizona pour ensuite me faire sermonner comme un gamin de 4 ans! Je vaux mieux que ça!

-Non, il n’y a aucune urgence, ce n’est que mon titulaire qui me cherche…

Petit soupire. Pourquoi lui cacher, elle finirait par l’apprendre tôt ou tard alors autant mettre les choses au clair dès maintenant pour établir un lien de confiance entre collègues. Elle réagit comme je l’espérais à ma blague du suicide. Elle avait un très beau rire et ça me fit plaisir de la voir enfin un peu plus relaxe grâce à mes plaisanteries douteuses. Sa réponse me sembla honnête. Elle réfuta mes paroles en me demandant si moi de mon côté je comptais me suicider. Ce fut avec la même joie mais une confiance inébranlable que je lui répondis:

-Non, pas de soucis, je ne me suiciderais pas! Je suis beaucoup trop important pour le faire. Imagine que je gâche mon cerveau de la sorte alors que j’aurais pu être le plus grand des pédiatres. Non mais, ça serait dommage!

Je lui souris. Pourquoi suis-je sur ce toit alors que tout le monde me désir en pédiatrie? La réponse était très simple et je la dis comme suis :

-En fait, je suis ici pour la même raison que toi. J’avais besoin de calme et de réfléchir aussi. Si j’avais su que j’y trouverais quelqu’un, je serais aller ailleurs, mais dans le fond c’est bien que tu sois là, ça me fait une personne à qui parler avant de trouver le courage de retourner en bas.

Un second petit soupire:

-Le Dr. Robbins est un super titulaire, vraiment formidable. Mais, elle me materne trop… Je déteste me sentir coincé, j’ai besoin de ma liberté, tu vois…

Ça par contre ça n’a rien de stratégique, je me sens vraiment d’humeur à me confier. Bizarre puisqu’en arrivant sur le toit il y a à peine quelques minutes, je ne voulais vraiment pas en parler. Il y a peut-être un truc entre Alexis et moi finalement qui pourrait fonctionner…

Elle le regarda, on lui avait dit, répété et rabâché des millions de fois qu'elle devait toujours répondre a son bippeur du coup elle trouvé un peut bizarre qu'un résident ne suive pas cette règles. Elle savait que elle répondrais si Izzie ou un autre de ses supérieur la bippé quel qu’en soit la raison. Enfin surement par ce qu'elle était interne, le bas de la chaîne alimentaire, les esclaves, les bébé de la chirurgie, la chaire a canon. Mais elle fut un peu soulagé quand il lui dit qu'il n'y avait pas d'urgence que c'était juste son titulaire qui le cherché. Ce n'était pas une raison valable ? Non peut être pas elle ne savait pas et ne voulait pas savoir ce qui se passé entre lui et la déesse de la pédiatrie après tout ce n'est pas une commère et elle ne se mêle pas de ce qui ne la regarde pas. Elle laissa donc le dernier mot au brun.

Elle ria quand il répondit a ça question. Il en avait de l'humour dit donc même si ce n'était pas trop la modestie qui l'étouffé, enfin c'était surement un grand chirurgien et donc il devait avoir de quoi ce vanté de la sorte. Il serai surement un grand pédiatre avant elle oui, mais elle en serai un aussi et donc ils serai surement amené a être rivale. Où peut être qu'il sera son mentor pendant ses année de résidence. Enfin encore faudrait-il quelle passe son internat, quelle devienne résidente, lui titulaire et qu'il l'accepte. Mais surtout qu'il reste travaillé ici. C'est donc en riant un peut qu'elle répondit:

Elle lui souria, décidément ils en avait des points commun. Elle aussi avait espéré trouvé de la solitude ici mais avec le besoin de quelqu'un a qui parler. Elle lui répondit encore un peut en riant

Elle l'écouta attentivement quand il parla du Dr Robbin. Elle avait souvent entendu dire qu'elle materné beaucoup ces résidents et internes.

Dit elle en soupirant un peut