Seattle… ville qui m’a vu grandir, ville qui représente le berceau de mon enfance avec des bons et des mauvais souvenirs. C’est ici que je suis de retour aujourd’hui. Je ne sais même pas vraiment ce que je fais ici dans cet hôpital avec mon fauteuil à longer les couloirs du Seattle Grace Mercy Hospital. De toutes manières la médecine ça m’étonnerais que je puisse un jour l’exercer à nouveau. Bien qu’il me reste mes deux mains un chirurgien de poly trauma doit être sur ses deux jambes. Depuis mon retour ici je n’arrives plus à dormir, des images reviennent me hanter nuit après nuit et même en plein jour. Me voilà arriver dans le service d’orthopédie. Je connais ce service car Emy y a passé quelques temps durant son premier stage qu’elle avait fait c’était il y a quelques années déjà. Plus loin il y a un petit garçon en fauteuil roulant de là où je suis je m’aperçois rapidement qu’il semble avoir un soucis. Ces lèvres sont cyanosées. Je regarde autour de moi. Il est seul il n’y a pas de médecins aux alentours. Je fait roulé mon fauteuil jusqu'à lui. Je lui relève la tête ses yeux sont entrain de se révulser de mes mains je cherche son pouls. En faisant cela je m’apperçois que sa clavicule est déplacé et qu’elle doit obstruer sa trachée. Tout bas je dis

« ça va aller bonhomme je vais m’occuper de toi, reste avec moi s’il te plais »

Je fouille un instant dans mes poche et je sors un kit de suture ainsi qu’un autre petit sachet stérile. J’en ai toujours sur moi simple habitude. Dedans il y a un bistouris. C’est avec des gestes précis mais doux que je fais en sortes d’allonger l’enfant sur moi pour avoir une meilleure maîtrise de mes gestes. J’incise au niveau de son cou. le sang qui coule je le tamponne avec une compresse avant de continuer. J’attrape une pince je sais ce que je dois faire je dois faire en sorte que l’air repasse. Au bout de quelques seconde j’arrive à sentir la trachée se dé-obstruer le petit respire à nouveau par lui même. Ses lèvres reprennent lentement une bonne couleur. Je prends l’enfant complètement sur moi le calant tout contre moi en le rassurant je déplace mon fauteuil jusqu’à une chambre qui me paraît libre. Je vais vers le lit. J’arrive tant bien que mal à allonger l’enfant sur le lit. J’en profite par la même occasion à lui faire passer un peu d’oxygène et à le brancher sous scope afin de garder un œil sur ses fonctions. Je ne suis pas médecin ici, même si je viens de sauver la vie de ce garçon je ne suis pas son médecin, je ne sais rien de son dossier même si je peux en déduire qu’il a très certainement été victime d’un incendie vu les brûlures qu’il a sur ses membres. il faut qu’il soit prit en charge. J’attrape la sonnette d’urgence. J’appuis dessus, quelqu’un va bien finir par venir. Personne ne semble venir. Alors je me mets à appeler tout en restant les yeux rivés sur ce garçon

« Eh oh il y a un code bleu ici il faudrait se bouger. »

- Donc voilà… Vous pourrez ressortir d’ici une semaine et vous aurez sans doute un ou deux mois de rééducation à faire mais tout va bien maintenant.

Cinquième visite post-op ce matin et Erika commençait déjà à s’impatienter. Pourquoi le docteur Torres n’était-elle pas là aujourd’hui ? A cause de ça, l’hispanique allait devoir se farcir des post-op à faire, remplir les dossiers qui n’étaient pas complets et se taper de la paperasse. Que des trucs fascinants en gros. Après avoir répondu aux dernières questions de son patient et de sa femme, elle les salua et sorti de la chambre. Allez, elle avait presque fini les visites, courage !

Arrivée au comptoir des infirmières, elle finit de compléter les dossiers qu’elle avait en main quand un code bleu commença à sonner. Lançant immédiatement un regard à l’infirmière la plus proche, celle-ci l’informa qu’il s’agissait d’un patient d’un autre résident qui ne devrait pas tarder à arriver sur les lieux. Pourtant au bout d’une bonne minute l’alarme n’était toujours pas éteinte.

- Vous êtes sûre que….
- Eh oh il y a un code bleu ici il faudrait se bouger.

Lâchant tout ce qu’elle était en train de faire, Erika se mit à courir jusqu’à la chambre d’où le code bleu avait été lancé. En arrivant, elle vit un homme d’un ou deux ans de plus qu’elle dans un fauteuil roulant devant un gamin allongé sur le lit, sous scope et oxygène.

- Bon sang mais où est son médecin ?!

Lâcha-t-elle aux infirmières qui l’avaient suivi avant de se précipiter vers le gamin. Procédant à une opération d’urgence, elle fit anesthésier localement l’enfant avant de l’ouvrir au niveau de la clavicule. Elle ne savait pas qui était l’idiot qui s’était occupé de réparer cette clavicule mais c’était du grand n’importe quoi. Elle ne pourrait pas la réparer dans cette chambre, elle le savait très bien et aucun bloc n’était libre pour le moment. L’hispanique se contenta alors de replacer correctement l’os en essayant de trouver un moyen de la bloquer le temps qu’un bloc se libère. Elle finit par trouver et cala l’os comme il fallait. Ca ne tiendrait pas longtemps, 6h tout au plus, mais c’était déjà ça.

- C’est bon. On le referme. Réservez un bloc le plus vite possible, sa clavicule n’est pas réparée convenablement. Et que quelqu’un me trouve son incapable de médecin !

Déclara Erika plutôt énervée sur sa dernière phrase. Et il y avait de quoi après tout non ? Laisser un garçon d’une dizaine d’année sans surveillance, ne pas se pointer alors qu’il y a un code bleu et réparer sa clavicule comme un apprenti boucher ! Le calme commençant à revenir dans la chambre, la jeune femme poussa un soupir en mettant ses mains sur ses hanches. Au moins, elle avait eu un peu d’action ce matin. Remarquant de nouveau la présence du jeune homme en fauteuil roulant, elle lui adressa enfin la parole.

- C’est vous qui avez déclenché le code bleu ? Désolée du temps qu’on a mis, les infirmières pensaient que son médecin allait venir.

Crier, appeler de l'aide est une chose banale pour la plupart des gens seulement pour moi ça me demande beaucoup d'énergie. Une demoiselle accompagner de plusieurs infirmière arrivèrent. Je fis reculer le fauteuil afin de les laisser manouevrer et prendre en charge ce garçon qui visiblement en a un besoin vitale. Comment une clavicule a put être négliger? Surtout chez un enfant et dans un grand hopital à Seattle? Ici se n'est pas l'Irak il y a tout le matériel, des internes, des résidents et des chirurgiens. J'observe cette femme. Elle doit être résidente, ses gestes semble sur elle ne se laisse pas envahir par la panique. Je reste parfaitement silencieux. Le gamin est envoyé au bloc. Je m'efforce de regarder du coin de l'oeil cette femme qui semble aussi énnerver que moi à la différence qu'elle vient de l'extérioriser par la parole. Elle vient de me poser une question. Je lèves le regard sur elle avant de répondre à sa question.

"Les infirmières pensaient que son médecin allait venir parce qu'ici on se trouve dans un hopital de pointe malheureusement il arrivent que tout le monde ne classe pas les codes sur la même ligne de priorité. En effet c'est moi qui est déclenché ce code bleu."

Ma voix semble cassé et enroué plus que tout à l'heure mais je sais que c'est normal. Bien que j'aurais été capable de faire plus pour ce garçon et d'assumer les soin en fauteuil se n'est pas facile de plus ici je ne travaille pas. Je dirrige mon fauteuil vers la fenêtre avant de repprendre après un soupir

"Il y a encore quelques mois je sauvais des vies, j'ouvrais des thorax, je retirais des balles, J'aurais pus faire plus pour ce garçon que de me contenter d'inciser pour lui permettre de respirer par lui même mais si j'avais fais cela l'hopital aurait pus avoir des problèmes car je ne travail pas ici et un chirurgien aussi compétent qui puisse l'être n'est plus grand chose quand il se retrouve cloué dans un fauteuil pour une durée indéterminée."

Se n'est pas marqué sur mon front mon métier, non mais l'instinct est toujours là. Je retourne le fauteuil pour me retrouver face à cette jeune femme et je dis


"Je me prénomme Brian."

D’une voix légèrement enrouée, le jeune homme lui expliqua que tous les médecins ne classaient pas les codes bleus selon la même priorité à partir du moment où ils travaillaient dans un hôpital de pointe. Erika croisa les bras sur sa poitrine à cette réponse en pensant que c’était vrai, certains médecins pensaient que les machines pouvaient très bien les remplacer quand il s’agissait de la surveillance d’un patient.

- Merci en tout cas. Sans vous, ce bonhomme y passait. Et à cause d’un idiot qui ne sait pas ressouder une clavicule correctement.

Et voilà qu’elle recommençait à s’énerver à cause de cet inconnu. Pourtant, elle ne lui laisserait sans doute aucune chance et ferait partie des témoins si un dossier venait à être monté pour faute professionnelle. Et sans aucune hésitation même. Du coin de l’œil, l’hispanique vit le jeune homme se dirigeait vers la fenêtre avant de soupir et de reprendre son discours. Alors comme ça il était médecin lui aussi ? Cela expliquait le trou fait dans la gorge du garçon tout à l’heure. Erika baissa légèrement la tête quand il expliqua qu’un médecin pouvait être excellent, une fois dans un fauteuil roulant, il pouvait pratiquement dire adieu à sa carrière. C’était bien triste même. Elle releva la tête lorsqu’il se tourna pour se présenter. Elle lui adressa un sourire et s’approcha avant de lui tendre la main.

- Enchantée. Erika. C’est sûr que ce ne doit pas être simple de se dire que désormais, s’est dans notre dossier médical qu’on note quelque chose… Ça vous est arrivé comment ? Enfin, je ne veux pas être indiscrète donc…

S’il ne voulait pas répondre, c’était son choix et elle le comprendrait parfaitement. On a tous un sujet qu’on ne va pas aborder et cela pourrait très bien être celui de Brian. Mais après tout, peut-être qu’elle pourrait jeter un coup d’œil à son dossier et voir si elle ne pouvait pas faire quelques choses pour lui. Sans doute avait-il déjà contacté pas mal de médecins en étant un lui-même mais après tout, pourquoi pas ? Parfois il arrivait même aux meilleurs de passer à côté de quelque chose. Et elle n’avait pas envie de voir un chirurgien à qui on vient de couper les ailes sans essayer d’arranger les choses. Elle était orthopédiste après tout ! Encore résidente certes mais elle avait eu la chance d’être la résidente des deux meilleures orthopédistes du pays.

Les chirurgiens sont des personnes, des êtres humains, ils ne sont pas dieu, ils ne sont pas infaillible non plus. ils peuvent faire des erreurs et après devoir les réparer. On ne doit pas se croire invulnérable. Personne ne peut prétendre à se titre. Pour ma part j'ai fais ce que j'avais à faire dans les limites de mes capacitées. Cette femme semble bien remonté contre le médecin qui a prit en charge cet enfant. Seulement à quoi cela peut servir? Elle vient de se présenter. Elle se prénomme donc Erika. C'est un joli prénom. Elle me demande ce qu'il m'est arrivé. Je n'ai pas pour habitude d'en parler, parfois il faut pourtant apprendre à rouvrir de vielles blessures. C'est après un moment que je dis donc

"Erika, vous avez le droit d'être en colère, après ce chirurgien qui a mal fait son travail mais peut être qu'il n'est pas entièrement fautif. Un enfant a un squelette plus friable et plus déformable qu'un adulte les os bougent plus qu'à l'ordinaire. et tout les enfants ne réagissent pas à l'identique face à la douleur."

Je croise mes bras contre les accoudoir de mon fauteuil. La colète et la haine sont dans certaines situation mauvaises mais après tout sans ces sentiments l'humain seraient sans vie, tel un marionnette, un pantin manipulable à volonté par un être supérieur. C'est après un moment que je reprends

"En Irak je faisais partie d'une équipe médicale mobile, je partais sur le terrain pour réccupérer les bléssés. Les terrain sont minés un faux pas et tout peut basculer en un instant. J'ai marché là où il n'aurait pas fallut. J'ai encore mes deux jambes ma colone n'est pas touché mais les nerfs ne sont plus raccorder au cerveau comme avant et mes jambes du moins ce qu'il en reste ne veulent plus rien faire sauf se dérober sous moi dès que j'essais de me mettre debout."

Ce que lui dit Brian concernant la différence entre un squelette adulte et celui d’un enfant réussit à calmer un peu Erika concernant le médecin du garçon. Pourtant, en tant qu’orthopédiste, cette différence était une des premières choses qu’on apprenait, afin d’éviter toute erreur comme celle qui venait de se produire. Mais une erreur est si vite arrivée…. L’hispanique, les bras toujours croisés sur sa poitrine, tourna son regard vers la fenêtre également avant de soupirer. Il avait sans doute raison, mieux valait lâcher l’affaire, s’énerver n’apporterait sans doute rien de bon.

Après un moment de silence, le jeune homme finit par lui dire qu’il faisait partie d’une équipe mobile en Irak et lui expliqua que son fauteuil était dû à une mine. Pendant qu’il expliquait son cas, un sourire triste se dessina sur le visage de la résidente. Un faux pas et tout peut basculer en un instant, il en était la preuve vivante malgré lui.

- Si ce sont les nerfs qui sont touchés, je ne peux malheureusement rien pour vous, commença-t-elle en s’avouant vaincu en quelques sortes. Les tendons encore, ça aurait pu relever de ma spécialité mais les nerfs…. C’est un neurologue qu’il va vous falloir…. Mais bon, rien ne m’empêcher de vous aider à trouver une solution.

Acheva-t-elle en retrouvant son sourire naturel à la dernière phrase. Après tout, qu’est-ce que cela pourrait lui coûter ? Avec toute la paperasse qu’elle avait déjà à faire, un peu plus ou un peu moins, ce n’était pas vraiment ce qui allait faire la différence.

- Et après, un peu de rééduc’ et vous pourrez retourner là-bas… Ou restez ici, comme vous le voulez en fait.

Continua-t-elle avec optimisme. Pourquoi ne le serait-elle pas ? Il suffisait de trouver la bonne solution pour pouvoir rendre ses jambes à Brian, et la chirurgie par la même occasion.

Quand on utilise le mot nerf endommagés derrière on continus avec neurochirurgie ou problème neurologique. Je sais tout cela. Cependant j'en ai déjà vu plusieurs neurochirurgiens et leurs réponses ont étés qu'ils ne pouvaient rien faire vu mon état actuel et que je devais apprendre tout seul à me débrouiller et à continuer à vivre ainsi. Cependant c'est plus facile à dire qu'à faire. Un petit sourire triste apparut sur mon visage en entendant Erika, elle semble de nature optimiste c'est bien une des premères personnes que je croise depuis mon retour qui est ainsi. C'est après un moment que je me lance en disant

"Les neurochirurgiens que j'ai vus ne peuvent rien faire. Et l'optique de passer par la case bloc opératoire ne me plait pas vraiment. Pour ce qui est de la ré-éducation je veux bien essayer n'importe quoi et prendre tout les conseil qui viendront à moi."

Je ne connais pas depuis longtemps cette jeune femme mais en elle je vois comme un espoir, une main tendus vers l'espérance, un souffle de vie vers demain. Je fais rouler mon fauteuil vers Erika et je dis tout en lui tendant une de mes mains

"Si un jour je peux remarcher je penses que je retournerai dans l'armée car ma place est là-bas et non ici mais en attendant je veux bien accepter votre aide et vous proposer la mienne si un jour l'occasion se présente."

Le fait de tendre la main c'est comme signer un pacte, un contrat sur lequel on se donne n objectif et un but à atteindre. Je ne suis pas une personne qui abandonne non je suis quelqu'un de persévérant et parfois de buté mais je suis ainsi et personne ne pourra me dire le contraire.

Brian ne tarda pas à avouer qu’il n’aimait pas trop l’idée d’être celui qui était allongé sur la table lors de l’opération et cela fit sourire légèrement Erika. C’est vrai que dans la situation du jeune homme, elle aurait sans doute eu du mal à se faire à cette idée là aussi. Quand on est chirurgien soi-même, on peut avoir du mal à se dire qu’on se remet entièrement aux mains d’un collègue alors que l’on connait les limites et les dangers du métier.

- Pourtant il faudra bien en passer par là si vous voulez remarcher… Un nerf ne se répare pas comme ça malheureusement, surtout s’il n’est plus raccordé au centre nerveux. Mais vous devez le savoir en tant que chirurgien.

Se rattrapa-t-elle rapidement. Elle n’avait pas vraiment à faire à un patient et en plus de cela, il était également médecin, comme elle, sauf qu’il avait eu le cran de s’engager en tant que médecin militaire. Mais quand on voyait où ça l’avait conduit… Mais bon, après tout, ce soit les risques que l’on accepte au moment de s’engager non ? La preuve, il était en train de dire qu’il y retournerait dès qu’il remarcherait. Erika fut tirée de ses pensées par la main que lui tendit Brian en lui proposant ce qui semblait être une sorte de marché entre eux. L’hispanique lui adressa alors un nouveau sourire avant de s’avancer vers lui et de lui serrer la main.

- Ca marche ! Et ne perdez pas espoir, je suis sûre que vous remarcherez bientôt. Vous saviez ce que nous disait souvent ma grand-mère à mes frères et moi ? "Ne baisse jamais les bras car si tu le fais, tu ne sauras jamais si tu ne les as pas baissé trop tôt"… D’ailleurs, vous avez parlé au docteur Shepherd ? Peut-être qu’il vous trouvera une solution.

Le cerveau, le centre du système nerveux commande toutes nos fonctions. Sans lui l'être humain est dans un état végétatif complètement paralysé dans son propre cors. Il devient un témoin, un observateur du monde extérieur sans pouvoir dire quoi que se soit. Erika a raison pour remarcher un jour de façon complète il va falloir que je me fasse à l'idée de passer par la case neurochirurgie. Je me contente d'hocher la tête et de lui serrer la main. Elle me pose une question je ne sais pas la réponse et elle vient de me l'a dire. Il ne faut jamais baisser les bras car si on le fait il est fort possible que nous le fassions trop tôt. C'est avec un petit sourire triste que je dis

"Mon père disait que même prisonnier de son propre corps tant que le coeur bats il faut lutter pour continuer à avancer coute que coute. C'est ainsi que va la vie et il n'y a pas le choix."

Elle vient de mentionner le docteur Shepherd. Je ne le connais pas, après tout je viens tout juste de revenir et je n'ai pas encore pris contact pour mes problèmes de santé. De plus avant de prendre contact avec cette personne c'est plus avec un chirugien cardio-thoracique qu'il faudrait que je me renseigne car tant que j'ai des bouts de métal près du coeur rien d'autres n'est possible mais ça bien sur Erika ne le sait pas. C'est au bout d'un instant de silence que je reprends

"Non je n'ai pas vu de docteur Shepherd. De toute manière tout neurochirurgien refusera de me toucher tant que le problème numéro un ne soit pas régler et de se coté là la seule personne qui aurait eut le cran de me toucher et d'ouvrir a quitter l'armée et j'ignore où est cette personne actuellement."

Un léger sourire se dessina sur le visage d’Erika quand le jeune homme mentionna les paroles de son père. Finalement, sa grand-mère aussi bien que le père de Brian étaient d’accord sur le fait qu’il ne fallait jamais abandonner. Elle espérait simplement que le jeune homme suivrait les paroles de son père pour garder l’espoir de remarcher un jour. Il remarcherait, l’hispanique en était convaincue. Il expliqua alors qu’il devait d’avoir régler un autre problème avant d’envisager une rencontre avec le docteur Shepherd mais que la seule personne capable de régler ce problème était on ne sait où.

- Oh euh… Là je ne peux pas grand-chose pour vous, désolée… Mais deux de nos chefs de services étaient des médecins militaires, ils pourraient peut-être vous aider à retrouver cette personne non ?

Oui, Erika cherchait sans cesse à trouver une solution à tout. Parfois cela agaçait même les gens mais ne disait-on pas souvent que chaque problème à sa solution ? Et la jeune femme partait de ce principe là, tant pis si cela pouvait en agacer certains, au moins, elle essayait de trouver. Elle ne supportait pas de voir les gens ne rien faire et se morfondre dans leurs problèmes. Si seulement ils voulaient bien prendre la peine de chercher ne serait-ce que cinq minutes une solution, elle était certaines que les trois quarts des personnes comme ça n’auraient plus de soucis.

- Je vous avoue qu’à votre place j’aurais sans doute déjà remuer ciel et terre à la recherche de cette personnes mais bon… On me reproche souvent de ne pas tenir en place, plaisanta-t-elle légèrement en passant derrière le fauteil de Brian. Allez venez, on va essayer de trouver le docteur Hunt en bas à la mine. Il est de garde il me semble aujourd’hui, il pourra peut-être vous aider qui sait ?

Conclut-elle en commençant à pousser le jeune homme en direction du couloir. Il aurait sans doute voulu se déplacer seul, par fierté ou quoi que ce soit d’autre, mais ils passeraient sans doute plus inaperçu si on voyait une blouse blanche le pousser dans les couloirs plutôt que marcher devant en attendant qu’il la suive.

Il ne faut jamais abandonner, dans la vie il y a toujours une chose qui est là pour nous rappeler quu'il faut se battre pour elle. Telle une étincelle? Une main tendue vers un nouvel horizon. La voix d'Erika résonne dans mes oreilles. Elle vient de mentionner la préscence de deux médecins militaires. Mais se n'est pas cela qui vient de faire tilt dans ma tête mais le fait qu'elle vient de mentionner le nom du docteur Hunt. En silence je l'a laisse commencer à pousser mon fauteuil. Arriver vers les assenceur je met le frein du fauteuil d'un coup sec pour empêcher Erika de continuer à pousser quitte à ce qu'elle se bute dans le dossier. Je dis

"Une minute. Il y a quelques seconde vous venez de mentionner le nom du docteur Hunt. Owen Hunt? Si c'est lui je le connais et je doute que ça soit très glorieux que je le croises. Je n'ai pas respecté sa promesse de protéger mes petites fesses durant son abscence et j'ignore où se trouve Teddy elle a quitté l'Irak et je ne sais pas où elle est ma mission était de garder un oeil sur elle aussi mais entre temps il y a eut l'accident."

Une chose est certaine parfois il ne faut pas rouvrir d'anciennes blessures. Il faut du temps à certaines cicatrice de se refermer complètement avant d'agir ou de faire quoique se soit. C'est après un moment que je reprends

"J'ai besoins d'un verre d'eau."

Avant d'aller plus loin j'ai vraiment besoins de boire ma gorge commence à être sèche et la douleur au niveau de mon thorax recommence à me titiller gentiment. Je lève les yeux pour plonger mon regard dans celui d'Erika.

Erika poussait le fauteuil de Brian dans le couloir tout en lui expliquant qu’ils allaient tenté de trouver le docteur Hunt pendant que le jeune homme gardait le silence. Ils étaient sur le point d’arriver devant les ascenseurs quand Brian mis soudain le frein à son fauteuil, sans avertir l’hispanique qui buta contre celui-ci sans vraiment comprendre ce qu’il venait de se passer. Elle était sur le point de lui demander ce qu’il se passait quand il lui expliqua qu’il connaissait le docteur Hunt et n’avait pas spécialement envie de le voir dans cet état après une promesse qu’il lui avait fait en Irak. Il mentionna alors une certaine Teddy qu’il devait également protéger sans savoir où elle était.

- Wow, deux secondes là. Teddy ? Vous voulez parler de Teddy Altman ? Parce que si c’est le cas, c’est notre chef de cardio, mais elle n’est pas là aujourd’hui, elle est de repos.

Hasarda l’hispanique, un peu embrouillée par le discours assez rapide du jeune homme. Et comment elle savait que Teddy ne travaillait pas aujourd’hui alors qu’elle ne savait pas si Hunt était là ? Et bien tout simplement parce qu’elles s’étaient croisées la vieille chez Joe et que la cardiologue lui avait dit qu’elle pouvait se permettre quelques verres de plus qu’elle vu qu’elle était de repos aujourd’hui. En parlant de verre, Brian lui en demanda un d’eau avant de plonger son regard dans celui d’Erika. La jeune femme resta quelques secondes à le regarder dans les yeux avant de réagir.

- Oui, je vais vous chercher ça.

Laissant le jeune homme où il était, elle se rebroussa chemin sur quelques mètres avant de se rendre à la fontaine d’eau la plus proche. Etais-ce bien de la douleur qu’elle avait cru lire dans le regard du militaire ? Elle n’en était pas tellement sûre mais préféra rapidement mettre cette question de côté quand le verre en plastique fut rempli. Elle retourna alors là où elle avait laissé Brian et lui tendit le verre.

- Tenez. Ca va aller ?

S’inquiéta légèrement l’hispanique, ses instincts de médecin reprenant le dessus.

Teddy Altman? Ici? Je ne sais pas si je dois être soualgé ou inquiet. Comment va t'elle? Pour l'avoir cotoyer plusieurs années en Irak je sais que c'est une femme brillante et robuste tel un soldat. Teddy est un bon chirurgien cardio-thoracique. Elle garde toujorus son sang froid, elle ne montre jamais ses faiblesses et ses peurs face aux patients elle est de nature positive. En revanche derrière se cache une femme sensible, tel un petit oiseau à protéger. Bien qu'elle soit mon ainée je l'a considérais comme ma soeur, mon amie, ma confidente. Je ne réponds pas à Erika. Elle va me chercher un verre d'eau. Je m'empresse de le prendre et de faire couler le liquide dans ma gorge aséchée. Erika vient de me poser une nouvelle question. Tout en gardant le verre dans mes mains je dis

"Teddy est donc chef du service de cardio de cet hopital? Si elle est là c'est qu'elle est vivante enfin dans un certain sens. On travaillait ensemble en Irak avec Owen Hunt et le docteur Brant on formait l'équipe mobile de traumato. Là bas on se serrait les coudes pour passer les moments difficiles."

La douleur à mon thorax commence à se faire de plus en plus sentir. Du reste elle doit se lire de plus en plus dans mon regard. Je commence à fouiller dans ma poche à la recherche de mes médicaments. Malheureusement j'en ressort une boite vide. C'est pas vrai j'aurais dus penser à faire renouveler mon ordonnance avant de revenir ici à Seattle. Je repprends plus lentement qu'auparavant

"J'ai l'impression de recevoir des coup de couteaux dans le thorax. J'ai plus de médicaments."

Tout en disant cela je lui tends ma boite vide pour qu'elle voit ce que c'est.

Brian bu d’une traite le verre que venait de lui rapporter Erika avant de lui répondre. Enfin, de lui expliquer qu’il avait travaillé avec le docteur Hunt lorsqu’ils étaient encore tous les deux en Irak. L’hispanique hocha de la tête avec un léger sourire, comprenant maintenant pourquoi il avait arrêté son fauteuil lorsqu’elle avait mentionné le nom de l’ancien Major. Il était donc logique qu’il connaisse également Teddy.

- Je vois.

Se contenta de dire la résidente alors que le visage de Brian prenait de plus en plus une expression de douleur.

- Hey ! Vous êtes sûr que ça fait ?

Commença à réellement s’inquiéter l’hispanique alors que le jeune homme fouillait dans la poche de son pantalon. Sortant finalement une boite de médicaments vide, il lui expliqua d’une voix plus lente qu’il avait l’impression d’être poignardé à plusieurs reprises et qu’il n’avait plus de médicaments.

- Je vais vois si je peux vous en trouver.

Lâcha Erika en attrapant le flacon vide et en commençant en se diriger vers le bureau des infirmières. Sur le chemin, elle jeta un coup d’œil à la boite afin de savoir de quels médicaments il s’agissait. Des antidouleurs assez puissant tout de même. Fronçant légèrement les sourcils à cette découverte, elle fit rapidement le rapprochement avec ses douleurs au thorax et cette première étape qu’il avait vaguement mentionnée avant de pouvoir voir un neurologue. Comment est-ce qu’il pouvait espérer qu’on l’aide complètement s’il cachait des informations ? Aaaah, ces militaires pensa légèrement amusée Erika en secouant légèrement la tête alors qu’elle arrivait devant le comptoir des infirmières.

- Excusez moi. Est-ce que vous auriez de quoi remplir de nouveau ce flacon de médicaments.
- Bien sûr. Au même nom je suppose.
- Euh oui… Histoire que mon patient n’ait pas à aller à la pharmacie en sortant tout à l’heure.

Ajouta-t-elle avec un sourire à l’adresse de l’infirmière qui partait déjà dans la réservé des médicaments pour accéder à la requête de l’hispanique. Celle-ci poussa un léger soupir, soulagée que la femme ne lui ait pas demandé l’ordonnance de Brian. Elle revint d’ailleurs quelques minutes plus tard, le flacon rempli.

- Voilà docteur.
- Merci. Bonne journée.

Conclu Erika avant de repartir, le flacon à la main, dans la direction des ascenseurs. Elle arriva rapidement au niveau de Brian qui semblait toujours autant souffrir et lui tendit la boite de médicaments.

- Tenez. L’infirmière a fait le plein.