Messages : 127 Date d'inscription : 25/09/2012 Localisation : A l'hôpital, bien entendu...
Sujet: Comme des enfants... {Alexis} Ven 26 Oct - 11:30
Alexis et Sasha.
Je lance un petit coup d’œil à ma montre, et laisse échapper un léger soupire, avant de reporter mon entière attention sur mon bouquin. Plus que quelques heures, et je pourrai enfin prendre une pause, aller rendre visite à ma mère,… Depuis que je suis interne au SGMH, je n’ai pas une minute à moi, je suis constamment occupée, en train de faire des prescriptions, d’observer des résidents ou des titulaires, de faire des recherches pour eux, comme maintenant. Pour être franche, parfois, je me demande ce que je fais ici, je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’ai choisi de faire médecine, je ne me sens pas utilisée à ma juste valeur : Je ne fais rien, je n’ai aucune responsabilités, je ne prends aucun risques, et je n’ai pas touché un bistouri depuis des semaines. Oui, je suis interne, le bas de la chaîne alimentaire chirurgicale, je ne suis rien, carrément, indéniablement. Malgré toutes ces interrogations sur le sens de ma vie, sur mon avenir, je n’ai jamais voulu abandonner, je n’ai jamais voulu quitter le programme, parce qu’au fond, j’aime ce que je fais, et je sais, qu’un jour, je deviendrais tout aussi brillante que les titulaires d’aujourd’hui. Je serais une vraie chirurgienne.
Je tourne lentement les pages de mon livre, essayant de trouver des réponses, des indices, dans les lignes que je parcours, depuis maintenant de longues minutes. Aujourd’hui, et pour la première fois depuis mes débuts ici, je n’ai pas eu une journée très chargée : Après les consultations du matin, mon résident a été appelé pour aider lors d’une intervention, longue, pleine de rebondissements, super, alors il m’a chargé de garder un œil sur ses patients, de le bipper en cas d’urgence, et même d’aller donner un coup-de-main à la mine, ce que j’ai fait, bien entendu. Malheureusement, la plupart des patients sérieux étaient déjà avec des médecins, et après avoir fait quelques sutures, j’ai décidé de retrouver ma meilleure amie. Je me retrouve donc dans la salle des internes, à lire des tonnes de dossiers, pour tenter de lui venir en aide : Ouais, elle doit faire quelques recherches pour son résident, d’après ce que j’ai compris… Je passe ma main dans ma chevelure brune, et commence à jouer avec une mèche rebelle, tout en notant quelques mots dans mon calepin.
« C’est pour qui toutes ces recherches déjà? Je te jure que si c’est pour Karev, je déchire tout… »
Après avoir lancer un regard à ma meilleure amie, je lâche un petit rire, espérant lui faire comprendre que, bien entendu, je plaisante. Certes, je ne porte pas vraiment le Docteur Karev dans mon cœur, j’ai même beaucoup de mal à garder mon sang-froid en sa compagnie, mais… Je suis médecin, ok? Je suis interne, et je suis donc capable de laisser mes problèmes de côté pour aider Alexis, pour l’aider lui. Je suis ici pour apprendre, pour m’améliorer, pour combler les désirs de mes résidents, alors, non, je ne déchirerai en aucun cas toutes nos notes, même si elles sont pour Alex Karev. Je range mon stylo dans la poche de ma blouse, laisse mon bouquin, mes recherches, sur le banc, et décide de me lever pour faire quelques étirements. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis debout, à courir dans tout l’hôpital, mais je commence à sentir la fatigue m’envahir peu à peu. Pour être franche, depuis que je travaille ici, je suis devenue complètement accro au café, et tout ce qui lui ressemble. Pour tenir des journées, et des nuits, entières, c’est un très bon remède : Je sais que je peux en boire un peu plus d’une dizaine lors des gardes qui durent 48h, ou plus. Autant dire que je dois avec une tête à faire peur, j’espère tout de même que lors de ma visite, ma mère va me reconnaître, cette fois-ci. Enfin, si elle n’est pas dans l’une de ses crises de démence, ou dans l’un de ses épisodes où elle croit que je suis la maîtresse de son mari, mon père… Oui, ma mère est malade, il y a des années, elle a développé une tumeur au cerveau, qui lui provoque des troubles de la mémoire, et de nombreux passages de folies. Bref… Je me racle la gorge, tentant, tant bien que mal, de chasser ces pensées de mon esprit, ne voulant pas qu’Alexis remarque mon malaise. En fait, je n’aime pas parler de la maladie de ma mère, de son traitement, de sa déchéance, je n’aime pas trop dévoiler cette partie de ma vie. Ça me fait du mal, et j’ai l’impression que les gens ne me regardent pas de la même façon après. Même si j’ai confiance en la blondinette, même si je sais qu’elle ne me juge pas, qu’elle n’a pas pitié de moi, je ne veux pas l’embêter avec ça, pas maintenant, du moins. Je regarde par-dessus l’épaule de mon amie pour voir ce qu’elle écrit, puis me dirige vers mon casier, cherchant désespérément quelque chose à me mettre sous la dent. Ah oui, j’ai sans doute oublié de dire que les vrais repas n’existent pas ici, alors on fait avec ce qu’on peut… Je sors une barre chocolatée, et viens reprendre ma place en face d’Alexis, qui semble plongée dans ses recherches.
« On fait un deal… Je te file la moitié de ma barre chocolatée, si tu acceptes de faire une petite pause, ok? … De toute manière, tu as encore un peu de temps devant toi pour finir tout ça, alors… »
Alexis Z. Meyers La tite blonde siphonnée !
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Sujet: Re: Comme des enfants... {Alexis} Dim 28 Oct - 20:55
Alexis c'était lever très tôt ce matin, enfin... Elle avait fait une nuit blanche a vrai dire. Elle avait passé sa nuit sur internet pour ces recherches, recherche très importante pour elle. Oui le docteur Stevens aller la laisser participé a une opération exceptionnelle. Elle allait aidé sa résidente a remettes les organes d'un bébé dans son corps. La césarienne devait être pratiqué dans trois jours et la mère était déjà a l'hôpital. D'ailleurs Alexis avait pour mission de satisfaire absolument tout ces désires. La mère était très gentille tout comme le père, la blonde avait bien sympathisé avec eux, mais la mère était un peut capricieuse. Alexis avait du traversait toute la ville un matin pour aller lui cherché des pains aux chocolats fait par sa soeur qui tenait une boulangerie, tout ça car son mari était parti cherché sa belle mère. Mais ce matin, Monsieur Ewans lui avait dit d'aller faire son travail et qu'il s'occupé de sa femme. Donc Alexis avait passé la mâtiné a remplir des dossiers.
Elle était aussi aller faire un petit tours a la mine faire quelque sutures histoire de ne pas perdre la mains, puis elle était aller cherché un café et avait mangé une pommes a la caféteria. Elle avait a nouveau remplit quelque dossiers puis elle c'était isolé dans le vestiaire des internes qui était déserts a cette heure ci et avait continuer ses recherches. Elle fut très vite rejoint par sa meilleure amie, Sasha qui lui avait proposé son aide, aide a laquelle Alexis avait répondut avec grande joie. Elle lui avait résumé rapidement l'objets de ses recherche et s'y était replongé. Elle avait noué ses cheveux en un chignon fait a la vas vite et avait mit ses lunettes qui ne servés a rien mais elle aimé bien cela lui donné un air plus sérieux. Elle avait un crayon calé derriere son oreille, un autre a la mains et elle noté sur un calpin tout ce qui lui semblé important qu'elle lisait sur divers bouquin et revue de chirurgie. Elle releva les yeux sur son amie quand elle parla et ria
- Non t'en fait pas Darling, c'est pour Stevens...Enfin c'est la femme de Karev sa compte quand meme ?
Elle ria a nouveau. Oui elle l’appelle Darling aller cherché pourquoi elle aimé bien l'appeller comme cela et puis si cela géné Sasha elle savait qu'elle pouvait lui dire, entre elles il n'y a aucun secrets ni mensonge. Elle continua ses recherche très absorbé par celles ci. Elle voulait être parfaite pour l'opération, elle voulait savoir quoi faire a quel moment ne jamais paniqué et tous faire dans les règles de l'art. Elle voulait être parfaite pour que le docteur Stevens la vois comme une bonne chirurgienne, pas comme une interne minable et elle ne voulait pas voir ce bébé ou la maman mourir. Elle n'avait pas encore vue beaucoup de ses patients ou patientes mourir, et elle n'aimé pas cela, et maintenant qu'elle c'était un peut attaché a celle la, elle ne voulait surtout pas la voir y resté. Oui elle s'impliqué peut être un peut trop sur certains cas mais elle avait toujours était comme cela...Trop impliqué dans tout ce qu'elle fessait. Et encore pire quand c'était avec des enfants, elle n'aimé pas voir les petit bouts souffrir, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle voulait être pédiatre, pour les soigné et les faire a nouveau sourire. Elle ria en entendant son amie lui proposé un deal. Elle regarda la barre chocolaté de son amie et la coupa en deux lui laissant quand meme le plus gros bout et posa son stylo
- Okai et on fait quoi pendant ta pause ?
Sasha A. Murray
Messages : 127 Date d'inscription : 25/09/2012 Localisation : A l'hôpital, bien entendu...
Sujet: Re: Comme des enfants... {Alexis} Mar 30 Oct - 12:04
Je n’ai jamais eu l’occasion de travailler avec le docteur Stevens, je ne l’ai jamais rencontrée, mais j’imagine que dans quelques semaines, voire quelques jours, ce sera le cas. Je dois tourner dans tous les services, je dois me montrer polyvalente, avant de faire mon choix, avant de prendre une spécialité, et prouver que je suis la meilleure dans celle-ci. Pour l’instant, j’ai une petite préférence pour la pédiatrie, bien que je déteste complètement le résident, mais rien n’est fait : Il me reste encore pas mal de temps avant de choisir. Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas encore été en obstétrique-gynécologie, et peut-être que ça me plaira… Quand Alexis m’apprend que ses recherches sont pour Izzie Stevens, son résident, qui est aussi la femme de Karev, je fronce légèrement les sourcils. Bien entendu, j’avais entendu parler de cette histoire d’amour, ou de haine, entre les deux résidents, mais jamais je n’en avais eu la confirmation. Pour tout dire, je n’ai pas l’habitude de prêter attention aux bruits de couloir, aux rumeurs, à ce genre de choses, mais maintenant que c’est ma meilleure amie qui me confirme la nouvelle, je la crois. Je ne peux m’empêcher de lâcher un nouveau petit rire, avant de porter mon attention sur la blondinette, et de lui dire :
« … La femme de Karev? Wow… Ok, je ne la connais pas, mais franchement, je la respecte déjà. Elle a bien du courage. »
Franchement, quelle femme, normalement constituée, peut supporter un crétin pareil? Il est vraiment détestable, insupportable, alors… Comment fait-elle? Comment font toutes ces femmes avec qui il couche? Je pousse un léger soupire, et un sourire s’affiche sur mon visage de poupée : Et dire qu’Alexis se fait draguer par ce gars, qu’elle rentre dans son jeu, qu’elle tente de le séduire, et tout ça… Je ne sais pas vraiment où cela va l’emmener, mais elle ne pourra pas dire que je ne l’avais pas prévenu. En réalité, j’ai dû lui rabâcher au moins cent fois qu’elle ne devait pas avoir ce genre de comportement avec un résident, qu’elle ne devait pas entrer dans son jeu, qu’elle devait penser à sa carrière avant de penser à une histoire sans lendemain. J’ai essayé de la protéger, de la dissuader de jouer avec le feu, parce que je tiens à elle, je suis sa meilleure amie, et c’est donc mon devoir de m’assurer que tout ira pour elle, mais… Alexis m’a dit qu’elle gérait la situation, alors, une fois de plus, je la crois, et je lui fais confiance. Et puis, si un jour Karev lui fait du mal, je pourrai toujours le coincer dans la cage d’escalier, et lui faire regretter d’être venu au monde. Ouais, je peux être une vraie tigresse quand on s’en prend à mes amies, je peux sortir les griffes, et attaquer, sans me poser de questions. Je crois que je suis légèrement en train de divaguer, là.
Je passe une main dans mes cheveux, et tente de chasser tout ça de mon esprit ; Franchement, j’ai parfois tendance à m’inventer des histoires, à me faire des tas de films, à complètement être hors-sujet. J’adresse un sourire amical à ma meilleure amie quand elle coupe la barre chocolatée en deux, et qu’elle me tend le morceau le plus gros. Je commence donc à grignoter pendant qu’elle me demande ce que je veux faire de notre pause. Bonne question, franchement. Je lui ai proposé ce petit moment de repos, parce que j’en avais marre d’être plongé dans des bouquins, des revues de médecine, et maintenant, il faut que je trouve quelque chose à faire. Pour être totalement honnête, entre elle et moi, il n’y a aucun secret, aucun tabous, aucun jugements, alors je sais que l’on peut jouer comme des enfants, rire pour rien, parler de tout, sans avoir peur d’effrayer l’autre, sans avoir peur de donner une mauvaise image de nous. Nous avons la même vision des choses, de la vie, alors… Ça facilite les choses. Tandis que je joue encore avec une mèche rebelle de ma chevelure brune, je reprends la parole, d’un ton calme et posé :
« Et bien, on pourrait peut-être parler. De tout, de rien. Ça fait longtemps qu’on a pas eu de vraies discussions toutes les deux, avec le boulot et tout. Bref, t’as quelqu’un en ce moment? »
Ouais, depuis quelques semaines, c’est un peu dur pour elle et moi, de nous retrouver chez Joe, à la cafétéria, ou dans un autre endroit. Nous sommes des internes, nous sommes débordées, et notre vie personnelle passe après notre travail, c’est la loi. C’est comme ça. Cependant, je crois que parfois, comme aujourd’hui, nous avons besoin de nous retrouver un peu, de faire le point, de nous faire quelques confidences, de faire les folles. Nous sommes ce genre de filles, et nous avons besoin de ça, vraiment.
Spoiler:
Avant qu'elles ne commencent avec la bataille de stylos et tout, je trouve que c'est bien qu'elles discutent, ça montre bien leur amitié... =)
Alexis Z. Meyers La tite blonde siphonnée !
Messages : 183 Date d'inscription : 18/07/2012
Sujet: Re: Comme des enfants... {Alexis} Ven 4 Jan - 5:39
Alexis explosa de rire a la remarque de son amie sur la femme de Karev. Franchement elle ne voyer pas ce qu'elle pouvez avoir contre le brun, il était gentil, un peu dur avec les internes mais c'est normal, il n'était pas la pour leurs mâcher le travail, il était surement passer par là et donc il savait comment s'y prendre avec les internes pour les pousser a travailler encore plus. Mais vraiment elle trouver Karev plutôt sympa et charmant avec cela. Surement a cause de ce petit jeu qu'ils avait tout les deux, un flirt, oui c'était cela. Le brun flirté ouvertement avec Alexis même devant sa femme qui était le résident de la blondinette et pourtant, la blonde se laisser totalement faire elle était même entrée dans son jeu. Après tout c'est Alexis libre comme l'air et qui ne dit jamais non a un peut de drague de temps en temps. Elle avait dit plus d'une fois a sa meilleure amie qu'elle gère la situation et qu'elle savait ce qu'elle fessait. Car son amie était inquiète vraiment pour rien, ce n'était pas un flirt de rien du tout qui aller l’empêche de devenir une grande pédiatre. Elle lui souria avec gentillesse.
- Elle est très gentille c'est un super docteur!
Elle souria à nouveau quand son amie lui dit qu'elles aller parler, c'est vrai elle n'avait pas eu de vrai conversation depuis des lustre. Et Alexis aimer beaucoup parler a sa meilleure amie, car entre elles il n'y avait absolument aucun tabou, aucun sujet qu'elles n'osait pas aborder. Elles n'avait pas peur de dire tout a l'autre même ce qui fâche, de toute façons elles ne pouvez pas rester très longtemps fâché l'une contre l'autres.
La blonde ce mit a réfléchir a la question de son amie, essayant de se souvenir de la dernière fois qu'elle avait eu une relation durable avec quelqu'un. Oh ca remonter a la Floride ça, depuis qu'elle était a Seattle elle avait enchainer des coup d'un soir ou deux sans plus. Certains de ses partenaires essayer de s'accroché mais Alexis les envoyer boulet, leurs disant qu'ils ne pourrait pas comprendre qu'elle était trop prise par son métier et que pour réussir elle n'avait pas le temps de s'accroché a quelqu'un qui ne pouvez pas comprendre. D'ailleurs le derniers de ses amants qui ne remonté pas a longtemps quelque jours tout au plus, essayer encore. Alexis avait beau lui dire que non, elle ne voulait pas d'une relation durable avec lui, l'homme tenté quand même de s'accroché, lui disant qu'il accepté ses horaires. Mais l'idiot n'avait pas du comprendre que parfois elle passer des journées et des nuits entière a l’hôpital sans dormir en mangeant trois fois rien et surtout sans rentré chez elle ou prendre une douche. De plus elle n'avait pas besoin de soucis de plus et surtout quand elle rentré dans son appartement elle n'avait qu'une envie : Prendre une douche, manger un bon repas et dormir, oui dormir de longues heures, dans un bon lit douillet bien au chaud.
- Euh... Non, j'ai juste eu un coup d'un soir avec un mec, Lucas, et il s'accroche c'est assez ennuyant. Et toi ? Un copain ? Quelqu'un qui va prendre tout ton temps et qui va tellement t'occupé que bientôt tu n'aura plus le temps pour moi car tu sera trop occupé a travailler et après a rentré voir ton copain ?
Elle avait dit cela en riant. Bien que des fois elle avait un peu peur que cela arrive. Ou que ce soit elle qui n'est plus le temps pour son amie. C'est aussi en parti pour cela qu'elle ne voulait pas de relation durable. Et puis comment quelqu'un pouvez aimé Alexis. Elle était maintenant accro a la caféine, avait des insomnie a répétition depuis la fusillade. Elle flippé des qu'elle entendait un coup de feu ou un bruit semblable. Elle ne prenait que très peu soin d'elle, elle avait souvent des cernes une tête de zombie. Elle avait même perdu trois kilo depuis qu'elle avait commencer son internat, elle ne se trouver pas du tout séduisante, mais bon puisqu'elle avait l'air de charmé des hommes encore cela la rassuré. Par contre elle ne se fessait aucun soucis pour son amie. La brune était ravissante et avait un physique très avantageux. En plus elle était intelligente drôle et cultivé, oui sa meilleure amie avait vraiment tout pour plaire.
Sasha A. Murray
Messages : 127 Date d'inscription : 25/09/2012 Localisation : A l'hôpital, bien entendu...
Sujet: Re: Comme des enfants... {Alexis} Mar 8 Jan - 14:10
« Je veux bien te croire, ouais. Peut-être que dans quelques jours, j’aurais la chance d’être affectée à son service… »
Je lui lance un autre sourire, puis nous finissons par rire de bon cœur de toute cette histoire plutôt bizarre, entre le docteur Stevens, le docteur Karev, elle, et moi. Ouais, quand on y regarde bien, on vit quelque chose de très spécial : Alexis est ma meilleure amie, elle se fait draguer par Karev, que je ne peux pas voir, qui me rend la vie impossible, mais qui travaille dans le service que je convoite, il est aussi le mari de Stevens, qui elle est le résident d’Alexis. Bref, c’est vraiment à ne plus rien y comprendre, à en perdre la tête, totalement. … Je joue avec mes cheveux, pendant que mon amie semble réfléchir à la réponse qu’elle va me donner, par rapport à une éventuelle relation, en ce moment. Connaissant un peu le caractère de la belle blonde, j’imagine qu’elle n’entretient pas de longue, très belle, relation avec un homme : Être interne en chirurgie est peut-être génial, c’est le début d’un rêve pour nous, mais cela nous empêche aussi de pouvoir vivre comme les autres jeunes femmes de notre génération. Nous ne pouvons pas nous permettre de sortir plusieurs fois par semaines, de louper une journée de travail à cause d’une grosse fatigue, ou quoi. Non, nous devons être là, toujours présentes, pour nos résidents, pour nos supérieurs, pour nos patients, parce que nous avons prêtés serment, et aussi, parce que nous sommes accros. Totalement accros aux bistouris, à la chirurgie, à nos gardes interminables, à notre boulot, simplement. Pour être un dieu de la médecine, il faut savoir faire des sacrifices, et parfois, il s’agit de notre vie sentimentale, de votre vie sociale aussi.
Je lâche un léger rire quand j’entends la réponse de ma meilleure amie ; Comme je m’y attendais, elle ne vit pas quelque chose de très sérieux, elle se contente de coup d’un soir, plutôt collant le lendemain, et quelques jours après. Moi aussi je connais ce genre de mecs, ce genre de Lucas, qui ne lâche pas l’affaire tout de suite, qui se font des idées, et pensent pouvoir supporter notre train de vie d’enfer. Alors, je décide moi-aussi de prendre la parole, fronçant légèrement les sourcils quand j’entends la dernière partie de sa réponse.
« Oh, oui, je vois de quoi tu veux parler… C’est le genre de mec qui pense pouvoir comprendre ton amour pour ton métier, qui pense pouvoir supporter tes horaires, et ta mauvaise humeur, ton manque d’enthousiasme, quand tu rentres enfin chez toi après une garde de 48h. Au final, il ne supporte rien du tout, et finit par te larguer après seulement deux semaines… J’ai connu ce genre de gars, ils sont insupportables… »
J’hausse légèrement les épaules, étant de plus en plus blasée par ce genre de comportement, ayant beaucoup de mal à le supporter. Pour tout dire, il m’est assez difficile de rester agréable, gentille, avec certains garçons, quand ils ne comprennent pas que je ne veux pas plus qu’une seule nuit avec eux. Certes, ils ne sont pas tous pareil, et peut-être que certains sont vraiment sincères dans leurs démarches, mais j’ai déjà trop essayé, j’ai déjà trop eu de relations foireuses avec ces gens-là. Il y a quelques mois, je me suis engagée avec quelqu’un dans une relation que je pensais sérieuse, durable, et au final, il n’a pas supporté ma vie, mon implication dans le travail,… Depuis, je suis un peu sur mes gardes, et je ne préfère pas trop m’engager, pas trop faire confiance à certains garçons, que je rencontre.
« En fait, quand tu y penses, le mieux serait de te caser avec quelqu’un qui te comprend vraiment, qui pratique le même métier : Un chirurgien, un résident, un interne,… Un infirmier ? Non, d’après ce que je sais, ils ne sont que les jouets des filles comme nous ! »
A nouveau, je laisse échapper un nouveau rire, consciente que si un infirmier passe par là, et entend ce que je viens de dire, je vais avoir toutes les corvées du monde à faire, dans les semaines à venir. Bien entendu, j’ai laissé échapper cette petite phrase pour faire sourire mon amie, parce qu’en réalité, je respecte beaucoup mes collègues infirmiers. Je trouve qu’ils font un travail exceptionnel, et jamais, ô grand jamais, je ne les verrai d’une telle façon. Cependant, j’étais tout à fait sérieuse quand j’ai laissé entendre qu’il serait peut-être préférable de sortir avec un membre d’un hôpital, le SGMH ou un autre, d’être avec une personne qui comprend vraiment ce que l’on fait, et pourquoi on le fait. Maintenant, il ne reste plus qu’à se mettre en chasse, pour trouver la perle rare, pour tenter de dénicher le prince charmant en blouse blanche. Enfin… … Je me racle légèrement la gorge, repensant aux dernières paroles de ma meilleure amie. Il est vrai que parfois je me pose certaines questions, je me demande ce que notre amitié deviendra si l’une de nous deux trouve quelqu’un, se case. Serions-nous aussi soudées, ou alors, deviendrions-nous deux étrangères, sans aucun passé commun ? Franchement, la seule pensée d’une suite comme celle-ci me donne la nausée, et me fait vraiment peur : Je n’ai pas envie de perdre ma confidente pour un homme. Enfin, pour l’instant, nous n’en sommes pas là, alors je ne vais pas commencer à me faire des films, à stresser, pour rien.
« Pour répondre à ta question, en ce moment, je n’ai personne, vraiment rien. Je n’ai pas le temps de sortir, de rencontrer des gens, avec l’internat, et ma mère… Bref, tu vois ce que je veux dire… Mais, je ne suis pas forcément pressée, je ne cherche pas, ça me tombera peut-être dessus un jour… »
Je me souviens encore de mon expérience douloureuse en France, où j’ai bien failli me marier, alors que je n’étais qu’une adolescente, paumée, en pleine crise existentielle. Ouais, je pensais avoir trouvée l’homme parfait, j’étais follement amoureuse de lui, mais heureusement, j’ai eu un éclair de lucidité, et j’ai fini par m’enfuir, avant d’avoir prononcée le fameux « oui ». Depuis cette histoire, je prends un peu plus mon temps, j’essaie de connaître la personne avant de m’engager corps et âme, j’essaie aussi de me protéger un maximum, pour éviter d’être blesser, de trop souffrir. Je ne suis pas pressée, c’est sûr, mais je ne dirais pas non à une relation sérieuse, si elle se présentait dans les mois à venir. Il faut voir…